Assis à mon bureau, je regardais distraitement ma canette de Coca Cola en aluminium, quand j’ai commencé à penser à l’évolution fantastique de ce matériau au cours du siècle dernier et à la multiplicité de ses applications.
Je me suis souvenu d’être assis dans un avion, à l’aéroport international Hamad de Doha, en attendant le décollage sur le tarmac à 50°C. En quelques minutes, l’Airbus A-320 volera à 30 000 pieds d’altitude à -40°C, à une vitesse de croisière de 840 km/h; seul l’aluminium peut y parvenir !
Puis, je me suis souvenu de cette rencontre il y a quelques années, avec une firme d’ingénieurs en Floride, m’interrogeant sur la corrosion de l’aluminium, la comparant maladroitement à un gobelet en polystyrène fondant dans un verre à essence. Ce fut mon introduction au fait que Miami est la capitale des Mega Yachts et Super Yachts haut de gamme, tous fabriqués en aluminium, qui ne fondent pas dans l’eau de mer. J’ai également souligné qu’en 1895, le premier yacht américain construit en aluminium, le Defender a remporté la coupe de l’America et enfin qu’ici en Amérique sont construit et exploités des ferries rapides en aluminium d’une longueur de 120 m avec une vitesse de croisière de 40 nœuds.
Cela m’amène à revenir sur ma carrière de 38 ans dans le secteur des quais flottants et à penser que l’aluminium est un matériau parfait pour la construction de marina, car il allie la force pour supporter des vents de catégorie 4 de 250 km/h et la souplesse pour supporter annuellement plus de 3 millions de cycles de la houle d’eau de mer chaque jour.
Ces quais en aluminium 100 % recyclables et non corrosifs ont une durée de vie de plus de 40 ans.
Je garderai tout cela à l’esprit lorsque je jetterai ma canette dans la corbeille.